Biographie de Johnny Hallyday

Jean-Philippe Smet, dit Johnny Hallyday, né le 15 juin 1943 à Paris est un chanteur, interprète et acteur français.

En 2010, après 50 ans de carrière, Johnny Hallyday reste un des plus célèbres chanteurs francophones. Ses ventes avoisinent les 60 millions d'exemplaires en France (tous supports compris) [1] et 100 millions dans le monde francophone[2]. Il a obtenu 40 disques d’or, 21 de platine et 9 Victoires de la musique. Il est l'une des personnalités les plus présentes dans le paysage médiatique français.

À ses débuts, lors de la période yéyé (les sixties), Johnny Hallyday impose un répertoire inspiré et adapté de ses idoles américaines. Il a enregistré quelque 1 000 chansons, dont 250 adaptations (soit le quart de sa discographie).

Sa carrière internationale n'a jamais décollé. Malgré plusieurs concerts à l'étranger dans les années 1960 et 1970, ainsi qu'un concert à Las Vegas en 1996, il est quasiment inconnu du grand public en dehors du monde francophone.

Le 2 décembre 2007, il annonce au journal télévisé de 20 heures de TF1 que la tournée Tour 66, prévue en 2009, sera sa dernière tournée. Il invoque « J'ai trop le respect du public pour ne pas être trop âgé pour monter sur scène. Je ne voudrais pas devenir pathétique[3]. ». Cette tournée comportait notamment une étape à Madagascar et au Vietnam, ces deux concerts ayant des vocations humanitaires, puisqu'ils furent donnés au profit de l'Unicef (dont son épouse Læticia est marraine) et pour financer un orphelinat.

Trois des concerts de ce Tour 66 sont donnés au Stade de France à Paris, les 29, 30 et 31 mai 2009 devant chaque fois 80 000 spectateurs (diffusion en direct sur TF1 le 30 mai). À cette occasion Sylvie Vartan viendra chanter avec lui « le bon temps du rock 'n' roll ».

Le 14 juillet 2009 dans le cadre des festivités nationales, il réunit entre 700 000 personnes (selon la police) et plus d'un million (selon les organisateurs), sur le Champ de Mars, lors d'un gigantesque concert gratuit.

Bien qu'il ait connu son apogée lors de la période yéyé (les sixties), Hallyday étonne par sa longévité dans la variété française au regard d'un répertoire somme toute peu original en comparaison de ses homologues américains, dont il s'inspire régulièrement. Il a cependant su surfer sur les modes, personnaliser habilement les reprises américaines et se forger un style singulier.

L'½uvre de Johnny Hallyday est marqué par sa forte présence, des mises en scène grandioses et une voix puissante qui en font son image de marque. Cela lui vaut, au XXIe siècle, une reconnaissance quasi unanime qui trouve son prolongement au cinéma, où il tente depuis de nombreuses années, non sans en être récompensé, de dépasser un succès d'estime chez son seul public. En revanche, il a échoué, avec Hamlet Hallyday, dans son unique tentative de créer un opéra rock [4]. Sa carrière internationale n'a jamais vraiment décollé et malgré quelques concerts à l'étranger dans les années 60 et 70 ainsi qu'un concert à Las Vegas en 1996, il est quasiment inconnu du grand public en dehors de la France, de la Belgique et de la Suisse. Il est parfois surnommé à l'étranger La plus grande rock star dont vous n'avez jamais entendu parler [5]. En 2006, il s'est exilé en Suisse, à Gstaad, afin d'échapper aux impôts français. Cette décision fut vivement critiquée [6] et contraste singulièrement avec sa participation au rassemblement artistique des "enfoirés" qui jouait pour les Restos du coeur. Il a annoncé son éventuel retour en France suite à l'élection de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielle de 2007.

Johnny Hallyday est né à la cité Malesherbes à Paris de Huguette et Léon Smet le 15 juin 1943. Quelques mois plus tard, ses parents se séparent et l'enfant est recueilli par sa tante, Hélène Mar, s½ur de Léon. Son père reconnaît l'enfant, mais cette reconnaissance est jugée non-valable, il est toujours marié à une autre femme et il n'a divorcé que plus tard.

Ses parents se séparent en septembre 1944 et il est recueilli par la s½ur de son père Hélène Mar, danseuse et familière du milieu artistique parisien. En 1949, Johnny se retrouve à Londres. Enfant de la balle, il suit des cours de danse et de guitare.

Dès 9 ans, il occupe la scène entre deux changements de costume de sa cousine Desta (fille d'Hélène) et son ami de c½ur Lee Halliday. On lui trouve des petits rôles publicitaires et on le voit à Copenhague interprétant La Ballade de David Crockett. De retour à Paris en 1957 dans le quartier de la Trinité, il continue ses cours de chant et aussi d'art dramatique. C'est à cette époque qu'il assiste à la projection du film Amour frénétique (Loving you) mettant en vedette Elvis Presley. Cette expérience serait à l'origine de sa vocation de chanteur de rock'n'rollcitation nécessaire.

Dès lors, il fréquente ce qui deviendra le lieu culte du rock français de l'époque : le Golf Drouot[réf. nécessaire], où il fait des reprises et adaptations françaises du répertoire américain country et surtout d'Elvis Presley. C'est cependant sa participation à l'émission de radio Paris-Cocktail, à la fin de 1959, qui le fait remarquer. Il est engagé par Vogue. Son premier 45 tours, sous le nom de Johnny Hallyday (forgé à partir du nom de Lee Halliday), sort le 14 mars 1960 avec une reprise d'une chanson de Dalida : T'aimer follement, suivi presque immédiatement de Souvenirs, souvenirs qui le propulsent en haut de l'affiche.

C'est le début d'une carrière fulgurante, au rythme effréné, qui enchaîne les tubes. Halliday occupe les plus grandes scènes parisiennes et fait de grandes tournées fracassantes en province, défrayant la chronique au passage. En particulier, ses premières tournées sont marquées par de nombreuses mini-émeutes et de multiples dégradations par ses admirateurs. On parle ainsi d'hystérie collective pour dépeindre l'ambiance de ses concerts.

Johnny est sacré « idole des jeunes » (du nom d'un de ses plus grands tubes), et devient le roi du rock (français) des années yéyé, soutenu en cela par le développement rapide de la presse pour jeunes, notamment Salut les copains. Le premier anniversaire de ce périodique est ainsi marqué par un concert à la Nation où 150 000 jeunes débordent les forces de l'ordre pour apercevoir leur idole.

Il rencontre Sylvie Vartan qui, à cette époque, est également la coqueluche des jeunes. Leur mariage en 1965 est un événement national. Entre temps, Johnny a effectué son service militaire à Offenbourg (Allemagne) en tant que sergent. Il lance en France le twist et le madison.

En 1966, il rencontre Noel Redding et Jimi Hendrix, encore inconnus, qu'il contribue à faire connaître en les engageant dans sa tournée[8]. Plus tard, il lance de la même manière le groupe Ange dans sa tournée Johnny Circus en 1972.

La vague yéyé passée, Johnny surfe sur les tendances dont il s'accommode tant bien que mal (par exemple la mode hippie), la soul music, le blues, la pop. 1968 marque un retour (encore timide) au Rock And Roll - délaissé depuis 1964 - avec la chanson " Cours plus vite Carlie ". Les tubes se succèdent et il reste au sommet malgré la fulgurance en France des tubes planétaires, comme ceux de Bob Dylan, des Beatles et autres Rolling Stones et la confirmation ou l'émergence de nouvelles vedettes françaises, plus dans l'humeur de leur époque, Claude François, Serge Gainsbourg et le groupe Téléphone entre autres.

Ainsi sait-il rebondir sur les provocations du chanteur Antoine qui veut le mettre en cage à Medrano (Les Élucubrations) et produire un tube en réponse à Cheveux longs idées courtes. Ce qui n'évite pas sa tentative de suicide en septembre 1966 dont il tire cependant parti avec un autre tube : Noir c'est noir. Johnny entame ensuite sa période psychédélique, avant de revenir aux standards du rhythm and blues américain. Les années soixantes s'achèvent et Johnny Hallyday fête au Palais des Sports de Paris ses déjà dix ans de carrière dans un show abracadabran - avec danseurs, fakir et cracheurs de feu - qualifié par Rock'N' Folk de spectacle de l'an 2000.

En 1970, il enregistre l'album " Vie " qui marque le début de la collaboration du journaliste Philippe Labro à l'écriture des chansons - l'écrivain Jacques Lanzman, parolier de Jacques Dutronc - participe également à l'album. " Vie " est un condensé des mouvements contestataires qui agitent alors la société, tout autant qu'un album soucieux d'écologie et de l'avenir de la planète. Johnny Hallyday artisque engagé voilà qui n'est pas commun et qui donne à cet album une dimension unique. " C'est écrit sur les murs ", La pollution ", " Essayez ", (...), sont particulièrement réussis. Se distingue également des autres titres, une superbe ballade - signée Labro - " La fille aux cheveux clairs. Quand à la chanson " Jésus Chris " qui clot l'album, elle vaudra à Johnny/Labro les foudres de l'église et la censure des télés et radios, pour avoir chanté que Jésus Christ est un hippie.

En 1971, il enregistre à Londres, l'album " flagrant délit ",(Philippe Labro signe toutes les chansons), un disque 100% Rock emprunt d'un punch d'enfer où la voix de Johnny est au sommet de sa forme. " Ma jolie Sarah " premier hit de l'album déferle sur les ondes et vaut à l'artiste un franc succès. Si il est un album d'Hallyday capable de rivaliser avec n'importe quel opus des Stones, c'est bien celui là ! Longtemps, " Flagrant délit " sera de tout les album enregistré par Johnny son préféré, avant que " Rock' N' Roll Attitude - écrit, composé et réalisé par Michel Berger en 1985 - ne vienne le détrôner.

1972, autre étape importante dans la carrière du chanteur. Philippe Labro passe le relais à Michel Mallory qui pour les dix années à venir sera le parolier casi exclusif de Johnny Hallyday. Pour les premières chansons signées Mallory, le chanteur enregistre l'album " Country / Folk / Rock " ; encore une fois précurseur, il est le premier en France a enregistré un disque country. " Ma main au feu ", " Jo la ville et moi ", " Mon amour à Marie " et, point d'orgue de de l'album " Sauvez moi " véritable hymne contre la peine de mort, ou une fois encore, Johnny démontre quel interprète d'exception il est - sa version live du titre, en 1979 au Pavillon de Paris, touche au sublime.

" Insolitudes ", sortit en 1973 s'inscrit également parmis les grandes réussitent discographique de l'artiste. Au côté de Johnny à la guitare Peter Framptom,(entres autres), à l'orgue Gary Wright, trompette et trombone Jim Price, (...). Le disque s'ouvre sur le chef d'oeuvre Hallyday/Mallory " La musique que j'aime ", sur " Le sorcier maudit " les guitares sont comme un mur autour de la voix d'Hallyday, " La prison des orphelins " est un grand moment d'émotion en duo avec Michel Mallory, " Le feu " compte parmis les grandes performances vocales de l'artiste.

1974, après l'enregistrement d'un album plus variété " Je t'aime, je t'aime, je t'aime ", sortie au printemps, Johnny Hallyday à l'automne sort ce qui va devenir le premier volet de sa trilogie Rock And Roll, avec l'album " Rock' N' Slow ", enregistré à Paris, (les chansons sont signées Michel Mallory, Long Chris ou Philippe Labro. Pour ces deux derniers c'est un retour).

A Memphis, en 1975, Johnny grâve le second volet, avec l'album fait d'adaptations de classique du Rock And Roll signées Mallory ou Chris. Dans la foulée, la trilogie s'achève à Nashville avec l'album " La terre promise ", (toujours Mallory et Chris), fait également de reprise - tel que " Promised land " de Chuck Berry - mais aussi de compositions originales faitent par Johnny lui même : " Je t'aime à l'infini ", La première fois ", " Hey, Lovely Lady. De cette trilogie les chansons " Rock'N'Roll Man ", " Johnny Rider ", " La fille de l'été dernier ", " Hey Lovely Lady, " La terre promise " viendront apporter leurs bonnes vibrations sur les ondes.

1976, commence pour Hallyday sous les meilleurs hospices, sortie le 10 février, la chanson " Réquiem pour un fou " se place en tête de tout les hits parades en quelques jours. La chanson " Derrière l'amour " lui succèdera pour l'été et " Gabrielle " triomphera sous les couleurs de l'automne. Sortie en juin, l'album " Derrière l'amour " connait un immense succès - sa meilleure vente des annnées 70 - il se veut un juste équilibre entres chansons de variétés - " Merci ", " Né pour vivre sans amour ", " Le guetto " - et Rocks - " L'étranger ", " Joue pas de Rock' N' Roll pour moi ", " Le jour J. l'heure H. ". 1976, c'est aussi et surtout le grand retour de Johnny Hallyday sur une scène parisienne après cinq ans d'absence. Il se produit au Palais des Sports du 28 septembre au 30 octobre, devant plus de deux cent mille spectateurs, (un record). Peut après, le 7 novembre, sort le double album, (le premier de sa carrière), " Hamlet ". La sortie du disque est (trop) discrète, l'esprit du public est encore au show " Hallyday Story ", à l'album précédent et son pleins de tubes. Bref, c'est le trop pleins et l'opéra-rock désiré par Jonhnny depuis tant d'années est son premier véritable échec. Le public ne le suit pas, et Johnny tout occupé qu'il est en tournée sur les scènes de province ne peut véritablement le défendre. Peut-être si la sortie d' " Hamlet " eut été différé de quelques mois son sort eut été différent ? Mais on ne refait pas l'histoire et " Hamlet " reste le grand échec discographique du chanteur et très surement aussi son grand regret ! A quelques exceptions près -sa tournée Johnny Circus, en 1972, qui sera un gouffre financier - Johnny Hallyday semble réussir tout ce qu'il entrepend. L'échec de ce projet ambitieux vient contredire cette affirmation. Mais le temps aidant, " Hamlet " est devenu depuis l'un de ses album les plus rares et les plus prisés des fans ; temoin le succès du disque lors de la réédition CD des albums de l'artiste en 2000. On peut aujourd'hui, réaliser à quel point le projet était novateur, adapté en chansons un classique personne n'y avait encore songé avant lui - exception faite toutefois de Jacques Brel et de son Don Quichotte en 1969. Quand on pense au succès que connaitra quelques années dix années plus tard l'adaptation de " Notre dame de Paris " de Victor Hugo, on réalise à quel point une fois de plus Johnny Hallyaday était en avance sur l'époque.

1977, 1978, il sort deux albums sur le même concept que " Derrière l'amour ", où se mèlent chansons douces et chansons rythmées. " C'est la vie ", (sortie le 18 octobre 77), si il ne connait pas le même succès que l'album précédent, mérite bien des éloges. Les titres " C'est pas comme ça que tu l'oublieras ", " Les filles du paradis ", (ou encore), " Le Rock' N' Roll est né ", sont autant de réussites. Seul " J'ai oublié de vivre " sera un tube, devenant même l'une des chansons favorite du public. En 1978, " Elle m'oublie " est un nouveau triomphe pour Hallyday ! La chanson devient même l'un des plus grands tubes de la décennie et vaut à son interprète de recevoir le grand prix du Midem à Cannnes. Le 31 juin, sort l'album " Solitude à deux ", encore un fois le succès est au rendez-vous. De ce très beau disque, signalons les réussites que sont : " Salut Charlie ", " La première pierre ", " Revoilà ma solitude ", " Lolita " et enfin et surtout " Cet homme que voilà " - que Johnny 20 ans plus tard transcendera sur la scène du Stade de France devant quatre vingt mille personnes.

1979, débute avec l'album " Hollywood ", (sortie le 30 janvier), enregistré à Los Angelès. " Le bon vieux temps du Rock And Roll " s'impose en pleine période disco et ceux qui reproche si souvent (à tord) à Johnny de suivre les modes en sont réduit au silence. Du 18 octobre au 25 novembre, Johnny Hallyday chante au Pavillon de Paris. Il présente à quelques deux cent cinquante mille spectateurs son nouveau spectacle " L'ange aux yeux de lazer ". En première partie un thème de science-fiction, qui n'est que l'occasion de superbes effets scéniques qui en imposes. Le show fit une grande impression sur la presse et le public. Tout n'est ici qu'affaire de décor, d'habillage et de lumières et l'on voit un Johnny superbe alterné chansons nouvelles * et anciennes servant magnifiquement au déroulement de la trame : " L'ange au yeux de lazer " *, " Fils de personne ", " Comme le soleil " *, " Le feu ", " Entres mes mains ", " Ma gueule " *, " Le pénitencier ", " La fin du voyage " *, (...). En seconde partie on retrouve un Johnny plus classique, c'est à dire rockeur. Elle débute avec la reprise de " Lucille " et s'achève avec une sublime séquence de Rock durant laquelle il enchaîne " Rien que huit jours ", " Ô Carole ", " Franckie et Johnny " - quatre titres extraits de son album " LEs Rocks les plus terribles " de 1964 - pour conclure avec " Le bon temps du Rock And Roll ". Durant cette séquence, il est rejoint sur scène par le chanteur et pianiste Gilbert Montagné qui va l'accompagner. La carière du chanteur - qui était alors au point mort - sera relancée ; reconnaissant, Gilbert Montagné consacrera à Johnny Hallyday une chanson en 1981, ( " Johnny " ). Le soir de la dernière, Johnny eut la surprise de voir son fils David - alors âgé de 13 ans - l'accompagner à la batterie sur " Rien que huit jours ".

Ainsi s'achève pour Johnny Hallyday une superbe décennie, durant laquelle il aura triomphé trois fois sur une scène parisienne, pulvérisant à chaque fois son propre record d'audience, enregistré pas moins de quatorze albums studios - dont un en italien en 1976 - et publié trois albums live. Et dire qu'il en ai pour soutenir que les années 70 furent pour lui moins fructueuses, moins prolixes que la décennie précédente. On ne saurait trop les encourager à revoir leur position ! C'est tranquille et serin, que Johnny Hallyday peut aborder les années 80, car comme il ne va pas tarder à le chanter " A partir de maintenant ", oui à partir de maintenant le plus beau est à venir.

Bien qu'il ait peu de succès sur la scène internationale, on note toutefois que plusieurs de ses meilleurs tubes ont été enregistrés avec un certain succès dans d'autres langues et édités dans plusieurs pays : Russie, Japon, Italie, Allemagne, etc. Johnny s'est par ailleurs produit en concert notamment en Afrique (1968), au Canada (1969, 1975 et 2000), en Amérique du Sud (1974), en Belgique, à Monaco, en Suisse à chaque tournée, au Liban (2003), etc. Soulignons le concert unique donné à Las Vegas sur la scène de l'Aladin, en novembre 1996, devant 4 300 admirateurs français venus spécialement pour l'événement, avec à la clef un relatif échec puisque les ventes de l'album Destination Vegas sont un des plus mauvais scores du chanteur (150 000 exemplaires).

Au-delà de sa vie d'artiste, Johnny s'est investi, d'une part dans le sport automobile, souvent associé à Henri Chemin (Rallye de Monte-Carlo en 1967) sur Ford Mustang et à René Metge (Paris-Dakar en 2001) et un certain nombre de rallye-raids au Maroc, en Tunisie, etc., ainsi qu'au Star Racing Team sur Simca 1000 rallye avec Eddie Vartan. D'autre part, dans sa passion de biker, il fut le président d'un club parisien de Harley Davidson et fit une randonnée moto en Amérique du Nord dans la vallée de la mort en 1974.

Il épouse d'abord, le 12 avril 1965, Sylvie Vartan, dont il a eu un fils, David Hallyday, lui-même chanteur. Ils divorcent le 4 novembre 1980.
Un an après, il se marie avec un mannequin nommée Babeth Etienne, le 1er décembre 1981 à Los Angeles. Le mariage ne dure que deux mois et deux jours.
En 1982, il devient le compagnon de l'actrice française Nathalie Baye, avec laquelle il aura une fille, Laura Smet née le 15 novembre 1983, elle-même comédienne. Le couple se sépare en 1986.
Il se marie avec Adeline Blondieau, la fille de son copain chanteur Long Chris, en 1990 pour divorcer en 1992. Il l'épouse une seconde fois à Las Vegas et le couple divorce à nouveau deux ans plus tard.
En 1996, il se marie avec Laetitia Boudou née le 18 mars 1975. Ils adoptent en 2005 une enfant d'origine vietnamienne qu'ils prénomment Jade, née le 3 août 2004.

Au tout début de sa carrière, on[9] fait passer Johnny pour un chanteur américain ou d'origine américaine. Il est français et est en fait un cas célèbre de non-transmission de la nationalité belge, car né avant 1967 d'un père belge, mais pas en légitime mariage - le père de Johnny était séparé de son épouse, mais non divorcé quand il eut une relation avec Huguette dont Johnny est né.

Johnny a déposé en novembre 2005 une demande pour acquérir la nationalité belge. En octobre 2006 cependant, l'office des Étrangers remet à la commission des naturalisations un avis négatif en raison de son manque d'attaches avec la Belgique et du fait qu'il ne peut justifier de résidence dans le pays depuis au moins trois ans. La commission n'est pas liée par cet avis et peut proposer la naturalisation à la Chambre des Représentants, qui tranchera (31/12/2006).

La réforme de la nationalité belge en cours ne lui ferait pas forcément perdre sa nationalité française. Pour cela, il devrait demander la libération de l'allégeance française, qui devrait lui être octroyée sans encombres, dès lors que la nationalité belge est acquise.

En décembre 2006, L'Express annonce que le chanteur envisage de s'installer à Gstaad, station de ski huppée du canton de Berne, en Suisse, pour expatriation fiscale et parce que sa belle-famille possède notamment un restaurant connu, le Chloesterli. Son fils David est déjà résident à Genève. Sa demande de résidence en Suisse (pour un forfait aux alentours de 300 000 CHF) provoque une réaction politique intense. Nicolas Sarkozy demande que la fiscalité soit revue et Ségolène Royal précise que si la gauche gagne en 2007 « les baisses d'impôts pour les plus riches seront annulées ».

En s'adjoignant à ses débuts le talent et la compétence d'arrangeurs anglais et en s'entourant sur scène de futures grandes pointures de la chanson (dont Jimi Hendrix et Noel Redding), il favorise sa carrière.

En 1968 dans le film À tout casser, dont il chante le titre phare, on entend aussi la guitare de Jimmy Page (le futur guitariste de Led Zeppelin). Lors de son passage au Palais des sports de Paris en 1969, il est entouré du guitariste Mick Jones et du batteur Tommy Brown, alors que Jean-Claude Vannier dirige un orchestre de 17 musiciens. En 1971, il se produit au Palais des Sports de Paris du 21 septembre au 14 octobre, devant plus de 165000 spectateurs. A ses côtés sur la scène Michel Polnareff l'accompagne au piano. En 1979, c'est le chanteur Gilbert Montagné qui également au piano, joue avec lui sur la scène du Pavillon de Paris. Parallèlement, il profite aussi des ambiances et des arrangeurs des studios américains de Nashville (1963) et de Memphis (1975).

Johnny fera de nombreux duos : pas seulement avec son épouse Sylvie Vartan, mais aussi avec la chanteuse anglaise Carmel (1986), Lionel Richie, Lara Fabian, Florent Pagny, Jean-Jacques Goldman et Pascal Obispo (1998), Michel Sardou, Paul Personne, Jean-Louis Aubert, Sonia Lacen, Patrick Bruel et l'humoriste Laurent Gerra, France Gall (2000), Marc Lavoine, Florent Pagny, De Palmas et Jenifer (2003), Isabelle Boulay (2004), ainsi qu'avec les artistes ayant participé comme lui, en 1989, à la tournée des enfoirés, comme Véronique Sanson ou son copain de toujours Eddy Mitchell. À noter aussi des duos pour des émissions de télévision avec des artistes comme Sammy Davis Jr ou Liza Minnelli. En 1996, à Las Vegas, c'est Paul Anka qui le rejoint sur scène pour une interprétation surprise de My Way.

Enfin, il sait attirer des compositeurs et paroliers de renom, multipliant les succès : Michel Mallory (La Musique que j'aime), Philippe Labro (Jésus-Christ est un hippie, Mon Amérique à moi), Long Chris (Je suis né dans la rue), Mort Shuman (Dans un an et un jour), Patrick Bruel (Et puis je sais), Michel Berger (Rock'N Roll attitudes), Jean-Jacques Goldman (album Gang), Pascal Obispo (album Ce que je sais), Zazie (Allumer le feu, La Paix), Catherine Lara (Tous ensemble). En 1991, il choisit pour son album Ça ne change pas un homme de faire appel à des signatures aussi différentes que celles de Art Mengo, les Américains Jon Bon Jovi et Tony Joe White, ainsi qu'à Étienne Roda-Gil, entre autres. En 2000, il renouvelle une expérience similaire pour son album Sang pour sang, entièrement composé par son fils David, avec des paroliers aussi surprenants que Françoise Sagan, Vincent Ravalec ou le chanteur Miossec. Son album de 2002 À la vie à la mort ajoute à cette longue liste les noms de De Palmas, l'écrivain Marie Nimier, Marc Lavoine et Maxime Le Forestier. Il enregistre aussi une nouvelle version du conte Emilie Jolie avec Philippe Chatel en 1997.

Johnny Hallyday, souvent considéré comme une bête de scène, a multiplié les concerts en France et battu des records d'affluence avec par exemple plus d'un million de spectateurs lors des tournées 2000, 2003 et 2006.

De l'Alhambra en 1960 où il fait la première partie du spectacle de l'humoriste Raymond Devos, au Parc des Princes (1993 et 2003), il fera toutes les salles parisiennes : l'Olympia (1961-62, 1964 à 1967, 1973, 2000, 2006), le Palais des sports (1961, 1967, 1969, 1971, 1976 et 1982, 2006), le Pavillon de Paris (pantin) (1979), le Zénith (quatre mois d'affilé en 1984-85, 2006), Bercy (1987, 1990, 1992, 1995, 2003 & 2006), en passant par la petite salle La Cigale (1994, 2006) ainsi que le Stade de France (1998).

L'un de ses spectacles majeurs reste le concert gratuit réalisé au pied de la Tour Eiffel le 10 juin 2000, devant plus de 800 000 personnes et 10 000 000 téléspectateurs (le spectacle de l'an 2000 selon le magazine Rock & Folk), si l'on excepte celui du Stade de France où l'une des trois soirées, chacune devant 80 000 spectateurs payants, avait dû être annulée et reportée, juste avant l'entrée en scène du chanteur, pour cause de pluie torrentielle (4 septembre 1998). Ses prestations sur le France (1962) et le porte-avions Foch (1979) restent aussi de grands moments.

Côté nostalgie, on peut également citer le concert exceptionnel qu'il a donné le 21 mars 1969 au Golf Drouot pour les membres de son fan club, celui du 15 juin 1973 fait à l'Olympia pour aider Bruno Coquatrix, son directeur, à renflouer sa trésorerie, ainsi que les concerts gratuits donnés au Zénith de Paris les 29 et 30 août 1998 en l'honneur des membres de son fan club (en guise de répétition du méga-concert du Stade de France quelques jours plus tard).

C'est le 30 décembre 1959 que l'on peut l'entendre pour la 1re fois à la radio dans l'émission Paris cocktail. La télévision le fait connaitre au grand public lors de l'émission L'École des vedettes d'Aimée Mortimer où le jeune Hallyday est parrainé par Line Renaud. C'est le 18 avril 1960.

Il fait ensuite les grandes heures des émissions pour jeunes comme Âge tendre et tête de bois d'Albert Raisner dans les années 1960, puis de nombreuses émissions de Maritie et Gilbert Carpentier dans les années 1970 (N°1 Johnny Hallyday, Top à Johnny). On le voit aux Enfants du rock en 1984.

De nombreux reportages lui sont consacrés, notamment à l'occasion de ses concerts (par exemple, sur le porte-avions Foch, présenté par Yves Mourousi). Il fait plusieurs spectacles télévisés et apparaît en vedette dans les émissions comme Frequenstar ou 100% Johnny chez Laurent Boyer, et Champs-Élysées ou Vivement dimanche chez Michel Drucker. Il est l'invité spécial d'émissions dédiées à ses copains. Il parraine certaines émissions : la Star Academy dès le début de ce programme, 500 choristes (janvier 2006) ou La Fête de la chanson française sur France 2 de Daniela Lumbroso, en 2005.

On se souvient également de sa prestation d'acteur dans la série David Lansky (1989) ou de son apparition dans un épisode fameux du Commissaire Moulin (2005), ainsi que du générique de la série Les Chevaliers du ciel (1967 et 1988). Enfin, Johnny a, depuis le début de l'émission ou presque, sa marionnette dans Les Guignols de l'info.

C'est sans doute, cependant, l'émission de radio Salut les copains, relayé par le mensuel du même nom, qui construit et entretient le mieux la légende de l'idole nationale dans les années 1960 et 1970. Cela a pourtant mal commencé. En avril 1960, Lucien Morisse, alors responsable de la programmation musicale de "Europe 1" (Alors Europe N°1) et animateur de l'émission Le Discobole, casse en direct son premier disque en déclarant à l'antenne : « c'est la première et la dernière fois de votre vie que vous entendrez ce Johnny Hallyday ! »[réf. nécessaire]

En été 2006, Johnny Hallyday fait l'objet d'une série radiophonique diffusée sur les radios francophones publiques (France Inter, Radio Suisse Romande, Radio Canada et RTBF). Réalisées par Pierre Philippe Cadert et Patrick De Rham, ces huit heures d'émissions intitulées Appelez-moi Johnny proposent une vision historique et analytique du phénomène Hallyday.

La télévision lui fera les honneurs de diffuser, en direct, plusieurs de ses concerts événements : le 10 juin 2000 à la tour Eiffel (10.000.000 de téléspectateurs), le 15 juin 2003, au parc des Princes, le jour de ses 60 ans et le concert du Flashback Tour à Bercy le 30 septembre 2006.

Principalement en début de carrière, quelques rixes et l'amour de la vitesse vaudront à Johnny des démêlés anodins avec la justice, contribuant ainsi à façonner sa légende tumultueuse de dur et de rocker, à l'image de ses propres idoles : James Dean et Elvis Presley.

En 1975, ce sera au tour du fisc d'exiger le remboursement de cent millions de francs d'arriérés, ce qu'il ne finira toutefois de rembourser que dans les années 1990.

En 1998, Johnny avoue, après coup, avoir été consommateur de cocaïne[11], mais n'est pas poursuivi. La même année, il poursuit en diffamation Le Parisien. Ce dernier a publié un article expliquant qu'il avait chanté en play back au stade de France où il venait de triompher. Il obtiendra des dommages et intérêts.

Plus récemment, il a été mis en cause dans une affaire de viol à l'encontre d'une hôtesse, présente avec lui sur son yacht en avril 2001. Cette affaire s'est close par un non-lieu, cinq ans plus tard (avril 2006), après un non-lieu rendu à Nice en première instance (janvier 2006) et confirmé en appel. Le tribunal correctionnel de Nice a condamné l'hôtesse à six mois de prison avec sursis pour faux et usage de faux; les deux médecins ayant fourni les faux certificats médicaux ont été condamnés chacun à 4000 euros d'amende et 4 mois de prison avec sursis. Marie-Christine Vo, l'hôtesse a l'intention de faire appel du jugement.

En 2003, Johnny s'estime à nouveau visé par un article du Parisien. Il est actionnaire minoritaire de la boîte de nuit Amnésia, ouverte par son beau-père, M. Boudou, au pied de la tour Montparnasse à Paris et dont l'article en cause souligne qu'elle témoigne d'un montage mafieux, avec un financement opaque et des actionnaires non identifiés. Il est débouté en mars 2004 de sa demande de dédommagement pour diffamation, mais son beau-père et son épouse Laetitia obtiennent réparation.

Enfin, il est entré depuis 2004 en conflit avec sa maison de disque Universal Music à qui il reproche de l'exploiter. Il demande la restitution des bandes originales de ses chansons (masters) afin de les utiliser lui-même en toute propriété. Après lui avoir donné raison (Prud'homme en août 2004), la justice a infirmé la décision (arrêt de la Cour d'appel du 12 avril 2005). La cour de Cassation a décidé en faveur d'Universal le 20 décembre 2006.

Lors de la campagne élection présidentielle française de 1988, qui voit s'affronter au deuxième tour Jacques Chirac et François Mitterrand, Johnny Hallyday accepte avec d'autres célébrités comme Isabelle Adjani, de participer à une campagne de publicité dans la presse en faveur du candidat du RPR. Sur l'air de sa chanson Tennessee, il chante même « On a tous quelque chose en nous de Jacques Chirac ». Devenu président de la République en 1995, Jacques Chirac lui remet la médaille de Chevalier de la légion d'honneur en 1997.

En 2005, lors de la campagne du référendum sur la Constitution européenne, à la demande du socialiste Jack Lang, Hallyday prend publiquement position en faveur du « oui ». Son intervention, le 3 mai 2005, au micro de France Info suscite la moquerie dans le camp du « non ». Le chanteur se distingue par une naïveté et un manque de connaissance en géographie qui en étonnent plus d'un : « Si le "non" l'emporte, il y aura plein de gens qui quitteront la France. On ne peut pas, nous Français, rester en dehors de l'Europe. Ce serait faire marche arrière, ce ne serait pas bien. Je me sens européen, je suis bien partout en Europe : en Italie, en France, en Espagne, au Maroc. »

Dans le contexte de la campagne pour l'élection présidentielle française de 2007, Johnny Hallyday apparaît comme un fervent partisan du candidat de la droite Nicolas Sarkozy. Ses différentes prises de position en faveur du ministre de l'Intérieur valent à Johnny Hallyday quelques critiques dans les médias et le monde du spectacle. Notamment celle de son ami le chanteur Renaud, connu pour son engagement à gauche.

Dernière affaire ayant défrayé la chronique : le chanteur demandait déjà depuis un moment la nationalité belge « pour des raisons sentimentales » lorsque, à la fin de l'année 2006, son évasion fiscale en Suisse fait scandale. « Il est clair que cette polémique a été lancée par la gauche » rétorque le chanteur, qui en profite pour relater le soutien qui lui est apporté par Nicolas Sarkozy : « Il m'a dit : "Écoute Coco, t'avais envie de le faire, tu l'as fait, t'as bien fait" ».

L'auteur-compositeur
Il a participé dès le début de sa carrière à plus de 114 chansons, musiques de films et composé pour des artistes dans des registres très divers comme, par exemple, Zizi Jeanmaire. On retient en particulier l'album Johnny chante Hallyday entièrement écrit par lui. On se souvient aussi des génériques qu'il interprète, celui de la série télévisée Les Chevaliers du ciel en 1967 ou du film de Claude Lelouch L'Aventure c'est l'aventure en 1971. Toutefois, ce côté est sous-estimé du public. Ceci s'explique par le fait que la plupart de ses plus grands succès n'ont pas été écrits par lui - des exceptions toutefois et pas des moindres, exemple " La musique que j'aime " ou encore " Né pour vivre sans amour ".

En chiffres
En 2005, la totalité de ses disques vendus en France est estimée à plus de 50 millions[12]. On lui totalise 1 000 chansons, 100 tournées, 26 albums de platine, trois de diamant (plus de 2 millions d'albums Sang pour sang vendus) et plus de 25 millions de spectateurs. La rémunération de Johnny Hallyday pour 2005 était de 6,6 millions d'euros.[13] Il arrive en tête devant Michel Sardou et Mylène Farmer.

Son revenu en 2006 serait de plus de 8,75 millions d'euros (il reçoit 27% du prix de vente HT).

Le management de sa carrière
Côté imprésarios, après l'éphémère début avec Georges Leroux, c'est surtout à Johnny Stark que l'idole doit la première partie de sa carrière. Son ami de c½ur Lee Halliday lui sert alors de secrétaire particulier. Depuis 1975, c'est Jean-Claude Camus qui produit les spectacles de Johnny. Côté maison de disques, après Vogue, Johnny a dès les années 1960 été en contrat avec Philips, racheté depuis par Universal Music. Le 4 janvier 2006, Johnny a annoncé avoir signé avec Warner Music.

En octobre 1968, il se casse le pied lors d'une tournée à Johannesburg (Afrique du sud) en tombant dans la fosse d'orchestre. Il poursuivra la tournée avec la jambe dans le plâtre. Le 20 février 1970, Johnny et Sylvie Vartan prennent leur DS et s'apprêtent à aller chanter leur duo à Besançon, où réside leur ami commun Jean de Gribaldy. Près de Belfort, la voiture dérape sur une plaque de verglas et plonge dans un fossé. Johnny en sort miraculeusement indemne, mais Sylvie est couverte de sang. L'espace d'un instant, Johnny la croit morte. Elle est gravement blessée. Défigurée, après un court séjour à l'hôpital, elle part six mois aux États-Unis se faire opérer par l'un des meilleurs chirurgiens esthétiques du pays. Il lui rendra enfin son visage au bout de longues et multiples interventions.

Halliday est pris d'un malaise en scène en août 1980. Malgré son rétablissement, il apprendra par les journaux, lors de sa convalescence chez son ami Richard Anthony, qu'il est mort. Il fera une autre syncope en scène en janvier 1985. En 1996 il souffre d'une hernie discale et subira une nouvelle intervention chirurgicale qui ne l'empêchera pas de remonter sur scène à peine 3 semaines plus tard. En 2006, il a une bronchite : il annule 6 concerts et reprend le 4 décembre à l'Olympia de Paris.

Il fête son 35e anniversaire au festival international de la chanson de Tōkyō, où il est membre du Jury en compagnie de Catherine Deneuve. C'est au parc des Princes qu'il fêtera son 50e anniversaire au cours de trois concerts géants intitulés Retiens la nuit avec au programme 50 chansons retraçant sa carrière.

C'est à Cuba qu'il fête son 54e anniversaire. Il fête son 57e anniversaire au parc de Sceaux avec des invités prestigieux avec lesquels il fait des duos mémorables. Son 60e anniversaire est l'occasion d'une tournée à La Réunion couronnée par quatre concerts au parc des Princes.

En 1962, il donne un concert de charité sur le paquebot France en présence de Jacqueline Kennedy. En 1979, il est invité à chanter en direct à la télévision sur .le porte-avions Foch pour le plaisir des marins et des spectateurs. Il est accompagné des 120 premiers prix du conservatoire qui composent la fameuse musique de la Flotte.

Du 18 octobre au 25 novembre, il se produit au pavillon de Paris où il fête ses 20 ans de carrière. Pour la première fois, il interprète sur scène une nouvelle chanson, la célèbre Ma Gueule, composée par Gilles Thibaut et Phillippe Bretonnière. Pour la dernière de ce spectacle, viennent le rejoindre sur scène Peter Frampton, Gilbert Montagné, Eddy Mitchell, Carlos, Mort Shuman, et Sylvie Vartan, sa femme. À la batterie sur Rien que huit jours, une surprise attend Johnny Hallyday, c'est son fils David, qui a 13 ans.

L'année 1980 démarre par une grande tournée en France, du 15 janvier au 27 mars, avec le spectacle du pavillon de Paris.

En juin, sortie de l'album : À partir de maintenant dont le titre phare annonce le divorce d'avec Sylvie. À noter sur cet album une reprise de La poupée qui fait non de Michel Polnareff et la création de Je ne suis pas un héros de Daniel Balavoine. Cette première version passera complètement inaperçue.

Le 20 juillet, c'est la dernière rencontre sur scène du couple Johnny Hallyday et Sylvie Vartan à Orange.

Le 15 octobre, il reçoit de la part de Philips 4 disques de platine pour le Palais des sports 1976, Derrière l'amour, C'est la vie et le Pavillon de Paris 79.

Fin janvier 1981, sortie d'un nouvel album En pièces détachées. On retrouve sur cet album la chanson Deux étrangers. Une nouvelle tournée en France a lieu du 2 février au 23 mars avec son nouveau groupe : le Night Rider Band. La tournée se termine par l'hippodrome de Pantin. L'album du live 81 sort dès avril 1981. En septembre 1981, sortie de C’est pas facile.

En février 1982, sortie de l'album Quelque part un aigle. titres les plus connus : Mon Amérique à moi et Montpellier. Johnny Hallyday effectue en juillet une séance d'enregistrement au studio des dames pour l'album La Peur qui sortira en septembre. On retrouve comme titres Le survivant, La peur, Cartes postales d'Alabama et Je suis victime de l'amour.

En août : à Miami, musculation et préparatifs pour le spectacle du palais des sports. Du 14 septembre au 11 novembre, il est au palais des sports pour Le Survivant un spectacle inspiré de Mad Max. Il dédiera la chanson Il nous faudra parler d'amour un jour, extrait du dernier album à la comédienne Nathalie Baye, sa nouvelle compagne.

En novembre 1982, sortie de la première vidéo d'un spectacle de Johnny Hallyday.

En 1983 : Sortie du double album Palais des sports 1982 en janvier. Février : tournée en province du spectacle du palais des sports 82 Le Survivant. Septembre : sortie de l'album Entre violence et violon.

Le 15 novembre 1983, naissance de sa fille Laura Smet.

Décembre 1983 : sortie d'un mini album, Johnny en VO, qui contient une version anglaise de Vertige de l'amour d'Alain Bashung. Le 10 mars 1984 à la télévision dans Les Enfants du rock à Nashville (présenté par Antoine de Caunes), il interprète plusieurs chansons en duo : Blue suede shoes avec Carl Perkins, That’s allright Mama avec les Stray Cats, Polk Salad Annie avec Tony Joe White, If I were a carpenter (Si j'étais un charpentier) avec Emmylou Harris.

Du 25 octobre 1984 au 23 février 1985, il s'installe au Zénith à Paris pour un marathon de 4 mois. Son entrée en scène est grandiose : il arrive dans une main refermée en poing et qui s'ouvre au-dessus du public. Pour réaliser cette entrée, la partie arrière du Zénith a dû être démonté. Dans ce spectacle, il interprète une très belle version de Ne me quitte pas qu'il dédie à Jacques Brel. Il aurait dû chanter cette chanson quelques années auparavant en 1979, mais il l'a reportée à cause du décès du chanteur.[réf. nécessaire] Le 12 novembre, sort l'album live du Zénith. Dans une première version, il s'agit d'un faux live (répétitions avec applaudissements rajoutés). Puis quelque temps plus tard sortira le vrai live. C'est au cours de ce Zénith 84 que Michel Berger et Johnny Hallyday décideront de travailler ensemble et que Michel écrira Le chanteur abandonné. Il invitera spécialement Sheila à venir chanter avec lui lors de ce Zénith Mon pt'tit loup. Ce fut un triomphe dans la salle, si bien que lors du Zénith de Sheila, durant un mois, elle reprendra cette chanson. il existe un enregistrement studio de cette chanson par les deux chanteurs. C'est depuis ce temps que Sheila est surnommée la « Johnny en jupons »[réf. nécessaire].

Le 8 janvier 1985, il s'écroule sur scène, victime d'une syncope. Il entre à l'hôpital dont il sort quatre jours plus tard, le 12 janvier. Contre l'avis des médecins, il remonte sur scène pour terminer la tournée.

Le 1er avril 1985, il se produit au printemps de Bourges en compagnie d'Eddy Mitchell. Ils chantent ensemble plusieurs duos.

Au mois d'avril, Johnny Hallyday travaille avec Michel Berger sur un nouvel album qui sortira le 26 mai. On retrouve sur cet album, dont les paroles et la musique ont été composées intégralement par Michel Berger : Le chanteur abandonné, Quelque chose de Tennessee, Rock'n'roll attitude, Aimer vivre et Pendue à mon cou.

En 1986, le 19 mars, sortie du film Conseil de famille de Costa-Gravas.

Au mois de juin, tournage du film Terminus de Pierre William Glenn. En décembre sortie de l'album Gang écrit par Jean-Jacques Goldman. On retrouve sur l'album des chansons comme L'envie, Je t'attends, J'oublierai ton nom (en duo avec Carmel), Dans mes nuits... on oublie, Je te promets et Laura dédiée à sa fille née en 1983.

Du 15 septembre au 4 octobre 1987, Johnny chante pour la première fois dans le palais omnisports de Paris-Bercy dans le spectacle Johnny se donne à Bercy. C'est un spectacle grandiose et sobre mis en scène par Michel Berger. On peut noter sur la chanson L'envie deux jets d'eau qui envahissent la scène. On retrouve des chansons des deux derniers albums et une chanson que Johnny n'avait pas chanté sur scène depuis 1976 Que je t'aime où l'on voit un clip très hot montrant une femme se déshabillant intégralement.

À partir du 9 octobre 1987, début de la tournée Bercy 87. En janvier et février 1988, suite et fin de la tournée Bercy 87. Le 22 février 1988 sortie du live de Bercy 87 en double album vinyle, CD, CD vidéo et vidéo.

Le 6 juillet 1988, début de la tournée d'été avec le festival de jazz de Montreux (sortis d'un double live CD en 2008), et les Francofolies de La Rochelle, en solitaire à moto.

Le 30 avril 1989, diffusion du premier épisode de la série David Lansky sur Antenne 2 (France 2). Pour présenter l'arrivée de ce nouveau feuilleton, tous les journaux TV avaient (chose assez rare pour le signaler) fait leur une avec Johnny, et y consacraient une interview au minimum. Il était impossible de ne pas savoir que Johnny préparait 6 téléfilms, mais par défaut de succès, seulement quatre seront diffusés.

Le 15 juin 1989, sortie de l'album Cadillac dont les textes sont signés Étienne Roda-Gil parolier de Julien Clerc et Vanessa Paradis. Sur cet album, Vanessa Paradis répond à Johnny dans Si j'étais moi. David, son fils, lui écrit 2 chansons Mirador et Possible en moto. On retrouve également les chansons Les vautours et Cadillac. Le 8 novembre 1989, mort de Léon Smet, père de Johnny.

Au mois de novembre 1989, Johnny participe à la premières tournées des enfoirés pour soutenir Les restos du c½ur avec Eddy Mitchell, Jean-Jacques Goldman, Michel Sardou et Véronique Samson.

Début 1990, Johnny annonce son intention d'épouser Adeline Blondieau, fille de Long Chris. Le 12 mars 1990, début d'une randonnée à moto dans l'Ouest américain, avec son entraîneur, Pierre Billon, Adeline et le photographe Tony Frank. 2 vidéos et un livre seront tirés de ce voyage sous le titre Le Dernier Rebelle. Johnny réalise son rêve d'adolescent, traverser les USA d'ouest en est. Le 9 juillet 1990, Johnny épouse Adeline Blondieau à Ramatuelle (Var).

Du 15 septembre au 4 octobre 1990, Johnny chante pour la seconde fois à Bercy avec son nouveau spectacle : Johnny, dans la chaleur de Bercy. Spectacle complet avant son début. La scène de ce spectacle a été conçue pour qu'elle évolue au fur et à mesure du concert. Johnny y reprend Diego, libre dans sa tête de Michel Berger, Je ne suis pas un héros qui devient dans cette version son tube du moment (elle est sortie en 1980 dans l'album À partir de maintenant mais est passée inaperçue), Honky tonk womandes Rolling Stones (qu'il avait adapté en 1974 en français) et Adeline chanson inédite composée par Félix Gray. Pour les deux dernières chansons du spectacle, Je te promets et L'envie, la scène principale s'abaisse pour découvrir l'orchestre symphonique. Une jeune fille vient le rejoindre à la fin de la chanson Laura ; cette jeune fille n'était pas sa fille Laura, suite au refus de Nathalie Baye. Lors de la dernière du spectacle, après L'envie, il interprète quatre titres en plus uniquement rock'n'roll : Mystery Train, Heartbreak Hotel, Be-Bop-A-Lula et Whole lotta shakin' goin' on (ces titres sont présent dans la réédition de l'album en 2003).

Au mois d'octobre 1990, Johnny annonce un concert exceptionnel pour fêter ses 50 ans au Parc des princes en 1993. Du 13 octobre au 20 décembre 1990 : tournée Cadillac tour.

En 1991, au mois de janvier, sortie du double CD live et de la vidéo Dans la Chaleur de Bercy. Le 1er février, il est récompensé par deux Victoires de la musique « Spectacle de l'année » et « Plus grand nombre de spectateurs ». À partir du 8 juin, Johnny donne plusieurs concerts pour des manifestations événementielles, il chante pour SOS racisme sur l'esplanade du château de Vincennes, le 21 juin, pour le dixième anniversaire de la fête de la Musique, il donne un spectacle place de la République, l'été 1991 il fait sa tournée d'été et un passage aux Francofolies de La Rochelle le 14 juillet et le 15 septembre, il se produit à la fête de l'Humanité.

Le 9 décembre, sortie de l'album Ça ne change pas un homme. On retrouve les chansons Ça ne change pas un homme, Tien a men, Dans un an un jour, La guitare fait mal et Et puis je sais écrite par Patrick Bruel.

Dans l'hiver 1991, il commence le tournage du film d'Hervé Palud La Gamine. Le 15 avril 1992, sur TF1, Johnny est l'invité spécial de Sacrée Soirée. Le 20 avril, sur Canal +, dans Nulle part ailleurs, Johnny fait la connaissance de sa marionnette des guignols de l'info avec le célèbre « Ah que coucou », il lui coupe le nez. Le 22 avril, première du film La Gamine, Johnny arrive avec Adeline. En juin, Johnny et Adeline engagent une procédure de divorce.

Du 15 septembre au 4 octobre, il est de nouveau sur la scène du Palais Omnisports de Paris Bercy. Le spectacle s'ouvre sur Voyages au pays des Vivants puis enchaine sur Rock and Roll Attitude, Pour moi tu es la seule. Johnny rend hommage sur Tennessee à Michel Berger décédé au mois d'aout. Vers la fin du concert, Johnny arrive sur scène en Harley pour entamer J'ai tout donné, titre alors inédit. Le concert se termine par Poème sur la 7ème. Il quitte la scène emporté par une grue mécanique dans le ciel de Bercy. Novembre et décembre, Tournée en province du spectacle Bercy 92. En 1993, le 25 janvier, sortie du double CD et de la vidéo Johnny Hallyday Bercy 92.

Le 11 juin, sur Canal plus, diffusion de l'émission spéciale Nuit Hallyday pour ses 50 ans. Le 18 juin, sortie de l'intégrale Collection Johnny Hallyday (concoctée par Jean-Yves Billet). 728 titres dont 65 inédits, 40 CD de 1961 à 1991 livrés dans un étui-guitare disponible en tirage limité et en souscription. Avec un CD de 5 titres inédits de Johnny enregistrés en 1959 avant son contrat chez Vogue.

Le 18, 19 et 20 juin 1993, Johnny fête ses 50 ans au Parc des Princes dans un concert intitulé Retiens ta nuit. Peut-être sa plus belle entrée sur scène depuis ses débuts : traverser la foule de ses admirateurs. Moment d'émotion intense pour Johnny et ses fans. Le décor présente la reproduction du Golden Gate Bridge de San Francisco reconstruit dans le virage de Boulogne, une scène immense avec une longue avancée sur la pelouse. Il interprète 32 chansons et 4 medley de 5 chansons retraçant sa carrière. La présence sur scène de plusieurs personnes venues faire un duo avec lui ou l'accompagner sur scène : son fils David Hallyday : avec qui il chante Mirador puis l'accompagne à la batterie sur Oh ma jolie Sarah, Joey Greco : Ancien guitariste de Johnny, Sylvie Vartan, dont l'entrée sur scène s'effectue pendant la chanson Elle est terrible et où elle arrive par le pont, assise dans une MG ; puis, sur la fin de la chanson, elle descend par un ascenseur jusqu'à la scène, et chante pour lui a capella Tes tendres années. suivi par Le feu et Je veux te graver dans ma vie (cette chanson n'a pas été commercialisée), avec Michel Sardou : ils chantent L'envie, Paul Personne venu jouer sur Excuse-moi partenaire et La Musique que j'aime et Eddy Mitchell : en duo sur Excuse-moi partenaire et Happy Birthday Rock'n'roll. On voit l'apparition d'une main géante du Zénith qui fait son apparition pour délivrer une danseuse. Été 1993, s'effectue la tournée Johnny 50 ans en France. À la fin 1993, on estime[Qui ?] que Johnny a vendu plus de 100 millions de disques dans sa carrière.

Le 16 avril 1994, second mariage avec Adeline. Le 15 juin, Johnny fête son anniversaire au Hard rock café. Octobre, sortie de l'album Rough Town. On retrouve les titres suivants : Can't stop waiting you, Love affair, Fool for the blues et Are the chances gone. Le 28, 29 et 30 octobre, il fait un spectacle à la Cigale. En janvier 1995, il est invité du midem de Cannes. Il y reçoit les insignes de Chevalier des arts et des lettres par Jacques Toubon, ainsi qu'une Harley Davidson par Polygram.

Le 25 mars 1995, il rencontre Laeticia Baudou. En mars, sortie de la cassette vidéo de la Cigale 94 (l'album ne paraîtra qu'en 2003). Mars et avril, c'est l'enregistrement de l'album Lorada avec J. J. Goldman. Le 9 mai 1995, Johnny divorce d'avec Adeline. Sortie de l'album Lorada. On retrouve les chansons : Rester libre, J'la croise tous les matins, Quand le masque tombe, Lady Lucille, Chercher les anges et Ne m'oublie pas.

Du 12 septembre au 1er octobre, il est à Bercy pour le spectacle Lorada Tour 1995 avec une avant-première le jour précédent destinée à ses fans. Il offre une partie acoustique à son public sur un podium situé à droite de l'avancée de la scène. Johnny dialogue avec son public, et attaque Tes tendres années que le public reprend avec lui. Le soir du 23 septembre, Laeticia et Norbert Aleman (producteur de Johnny à Las Vegas) sont présents et Johnny va dédier Loving You à sa future épouse. Pendant cette séquence acoustique de sept chansons, il chante aussi pour le public debout dans l'arc de cercle, tournant ainsi le dos à tout Bercy. À la fin il ressort le titre de 1976 Joue pas de rock'n'roll pour moi repris par tout le public. La partie acoustique se terminera par Toute la musique que j'aime, tous les musiciens regagnant la scène centrale avec basculement dans un feu d'artifice et une orchestration de cuivres. À la fin du spectacle, il chante L'Hymne à l'amour d'Édith Piaf. Le 24 octobre, sortie du double CD Parole d'homme regroupant l'album Rock'n'roll attitude sorti en 1985 avec la chanson Diego libre dans sa tête en plus et l'album Gang sorti en 1986. Octobre et décembre, tournée du spectacle Lorada Tour.

Le 12 février 1996, il reçoit la Victoire de la musique du concert de l'année pour Bercy 95 et le Lorada tour. Le 25 mars, Johnny épouse Laeticia à Neuilly sur Seine. Le mariage est célébré par le maire, Nicolas Sarkozy, qui est un fan de Johnny. Mars - avril : Tournée du Lorada tour, et le 10 juin sortie de l'album Bercy 1995, dont 250 000 exemplaires en version limitée avec un coffret métal en forme de Zippo. Juillet - août, tournée d'été du Lorada tour ; le 24 novembre, concert à Las Vegas, où 7 0000 fans se déplacent au Casino-Hôtel l'Aladdin. Le 13 décembre, sortie de l'album Destination Vegas enregistré en répétitions et lors du concert du 24 novembre à l'Aladdin. On retrouve les chansons La ville des âmes en peine, Dans le bayou, Sur la route de Memphis, Love me tender, Rouler sur la rivière et Comme un roc.

Le 1er janvier 1997, Johnny Halliday est distingué Chevalier de la Légion d'honneur. Le 26 janvier il participe à la soirée des Restos du c½ur au Zénith à Paris. Il chante en duo avec Montserrat Caballé dans l'album Friends for life le titre Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux. Le 3 juin, sortie des vidéos du concert de Las Vegas. Le 15 juin, il fête son anniversaire à Cuba en compagnie de quelques amis et enregistrement à New York, sous la direction de Philippe Chatel, de la chanson de l'album Emilie jolie. Du 20 août au 30 octobre, c'est l'enregistrement avec Pascal Obispo de son nouvel album. Le 3 octobre, visite du Stade de France pour son spectacle. Le 4 novembre, sortie du nouvel album Emilie jolie où Johnny interprète la chanson du grand oiseau. En décembre il tourne le clip Ce que je sais, chanson principale de son nouvel album, sous la direction de William Friedkin (le réalisateur de L'exorciste), à New York.

Pour ses 40 ans de scènes, Johnny relève un nouveau défi : la Tour Eiffel. Le 10 juin 2000, il chante devant plus de 800 000 mille fans qui viennent l'accueillir.

Il a sa statue de cire au Musée Grévin.

La tournée Tour 66, était sa dernière tournée. Il invoque « J'ai trop le respect du public pour ne pas être trop âgé pour monter sur scène. Je ne voudrais pas devenir pathétique. » Cette tournée comportait notamment une étape à Madagascar et au Vietnam, ces deux concerts ayant des vocations humanitaires, puisqu'ils furent donnés au profit de l'Unicef (dont son épouse Læticia est marraine) et pour financer un orphelinat.

Trois des concerts de ce Tour 66 ont été donnés au Stade de France à Paris, les 29, 30 et 31 mai 2009 devant chaque fois 80 000 spectateurs (diffusion en direct sur TF1 le 30 mai). À cette occasion Sylvie Vartan viendra chanter avec lui « le bon temps du rock 'n' roll ».

Le 14 juillet 2009, dans le cadre des festivités nationales, il réunit entre 700 000 personnes (selon la police) et plus d'un million (selon les organisateurs) sur le Champ de Mars lors d'un concert en accès libre. L'organisation de ce concert a coûté 3,1 millions d'euros à l'État[13].

Johnny Hallyday a enregistré plusieurs titres à succès dans des langues étrangères, notamment en Italie, Espagne, Allemagne, Japon, Turquie...etc

Il s'est par ailleurs produit en concert notamment au Maroc (1962,1964), en Italie (1962,66,70,71,73), en Angleterre (1963,1965), en Espagne (1963, 1973), aux Pays Bas (1963, 1994), en Pologne et en Tchécoslovaquie (1966), au Cameroun et Côte d'Ivoire (1966, 1977), en Grèce (1966, 1973), en Algérie (1967), en Argentine, Chili, Uruguay, Brésil (1967,68,73,74), au Canada (1968,69,70,75,2000), en Allemagne (1968, 1994), en Afrique du sud (1968), au Sénégal, Guinée, Gabon, Mali (1977), à Maurice (1987), au Luxembourg (1963, 1981), en Tunisie (2002), au Liban (2003), aux Etats Unis (1962, 84, 96, 2007), ainsi qu'en Suisse, Belgique et Monaco pratiquement à chaque tournée .

Soulignons également en 1994 son album en anglais Rough Town vendu à près de 60 000 exemplaires aux Etats Unis seulement, ce qui est un relatif succès pour un chanteur français, l'album avait été élu meilleur album étranger par ABC Radio Los Angeles.

Au-delà de sa vie d'artiste, il s'est investi, d'une part dans le sport automobile, souvent associé à Henri Chemin (Rallye Monte-Carlo en 1967) sur Ford Mustang et à René Metge (Paris-Dakar en 2001) et un certain nombre de rallye-raids au Maroc, en Tunisie, etc., ainsi qu'au Star Racing Team sur Simca 1000 rallye avec Eddie Vartan, son ex beau-frère. En 1969, il a un grave accident de voiture à Roppe (territoire de Belfort) en compagnie de Sylvie, ce qui l'empêche d'aller chanter au Palais des Sports de Besançon. D'autre part, durant sa période biker, il fut le président d'un club parisien de Harley Davidson et fit une randonnée moto en Amérique du Nord dans la Vallée de la mort en 1974, puis le tour des USA d'est en ouest en tête d'un convoi de 20 000 motards américains à l'invitation de Mr Davidson en 1990.

S'il est connu pour être l'un des plus grands chanteurs français, il l'est tout autant pour être un grand séducteur : Patricia Viterbo, Dany Saval, Catherine Deneuve sont ses plus célèbres premiers amours, avant celui dont tout le monde se souvient et qui se nomme Sylvie Vartan.

Johnny et Sylvie divorcent le 4 novembre 1980, Le train de vie usant de Johnny et ses trahisons, dont la plus médiatique en 1972 avec sa choriste Nanette Workman seront la cause de ce divorce. Avec Sylvie, il a eu en 1966 un garçon, devenu également chanteur, David Hallyday. Dès le 1er décembre 1981, à Los Angeles, il se remarie avec un mannequin nommée Élisabeth Étienne dite Babeth. Le mariage ne dure que deux mois et deux jours. S'en suit une série de prétendantes (une américaine Betsy Farley, une allemande Sabrina, une italienne Rosa Fumetto et une française Muriel).

En 1982, il devient le compagnon de l'actrice française Nathalie Baye, avec laquelle il aura une fille, Laura Smet née le 15 novembre 1983, elle-même comédienne. Le couple se sépare en 1986. Johnny trouve du réconfort entre les bras d'une journaliste franco-américaine Gisèle Gallante, puis une jeune mannequin canadienne Léah (Apparition dans un épisode de la série David Lansky).

Il se marie avec Adeline Blondieau, la fille de son copain chanteur Long Chris, en 1990, pour divorcer en 1992. Il l'épouse une seconde fois à Las Vegas et le couple divorce à nouveau un an plus tard. Entre temps Johnny s'affiche avec un mannequin russe Olga puis avec Karine Martin (de 30 ans sa cadette), ensuite avec un autre mannequin, Christelle, avant de vivre une idylle avec l'ex miss france Linda Hardy (elle apparait sur le clip du titre I wanna make love to you en 1994), puis avec une suissesse : Véronica.

Le 25 mars 1996, il se marie avec Laeticia Boudou, mannequin, de 32 ans sa cadette. Ils adoptent en novembre 2004 une enfant d'origine vietnamienne, qu'ils prénomment Jade (anciennement Bui Thi Hoa), née le 3 août 2004, dont le parrain est l'acteur Jean Reno et la marraine Luana Belmondo, épouse de Paul Belmondo (fils de Bebel). Puis en décembre 2008, ils accueillent Joy (de son ancien nom Maï-Huong), vietnamienne également, âgée de cinq mois et née le 27 juillet 2008. Son parrain est J.C. Darmon, un grand argentier du football, et la chef Hélène Darroze, amie intime de Laeticia, est sa marraine.

En juillet 2009, lors d'une visite médicale de routine demandée par ses assureurs, on lui détecte un cancer du côlon.

En décembre 2009, il est atteint d'une infection, suite à l'opération effectuée par le docteur Stéphane Delajoux pour une hernie discale. Il est plongé dans un coma artificiel, et il est soigné à Los Angeles. La dernière partie de la tournée en cours est alors annulée. Il reviendra en France fin mai 2010 pour subir une série d’examens à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.[14].

Johnny Hallyday n'apprécie pas que le rock and roll. Georges Brassens (« mes premières amours sont les chansons de Brassens »), Charles Aznavour, Édith Piaf, Jacques Brel comptent parmi les chanteurs qu'il apprécie et dont il reprend parfois certaines chansons. Il est également attiré par des ½uvres du répertoire classique comme Carmina Burana de Carl Orff dont il dit : « Depuis 1966 je me passe régulièrement la version de Carl Orff... Lorsque je me sens bien, que je veux retrouver des sensations fortes, je mets le disque à fond dans mon bureau »[15].

Au tout début de sa carrière, il se fait passer pour un chanteur américain ou d'origine américaine[16].

Le père, belge, de Johnny Hallyday était séparé de son épouse, mais encore marié quand il eut une relation avec la française Huguette Clerc, dont Johnny est né. Ce dernier acquiert la nationalité française de sa mère[17].

Il a déposé en novembre 2005 une demande pour acquérir la nationalité belge, ce qui a généré une polémique, d'aucuns le soupçonnant de vouloir échapper au fisc français. En octobre 2006 cependant, l'Office des Étrangers remet à la Commission des naturalisations un avis négatif en raison de son manque d'attaches avec la Belgique et du fait qu'il ne peut justifier de résidence dans le pays depuis au moins trois ans. La commission n'est pas liée par cet avis et peut proposer la naturalisation à la Chambre des Représentants de Belgique, qui tranchera 31 décembre 2006.

La réforme de la nationalité belge en cours ne lui ferait pas forcément perdre sa nationalité française. Pour cela, il devrait demander la libération de ses liens d'allégeance à la France, qui devrait lui être octroyée sans encombres, dès lors que la nationalité belge est acquise.

En décembre 2006, L'Express annonce que le chanteur envisage de s'installer à Gstaad, station de ski huppée du canton de Berne, en Suisse, pour expatriation fiscale et parce que sa belle-famille possède notamment un restaurant connu, le Chlosterli. Son fils David est déjà résident à Genève. Sa demande de résidence en Suisse (pour un forfait aux alentours de 300 000 CHF) provoque une réaction politique intense. Nicolas Sarkozy, soutenu par le chanteur, demande que la fiscalité soit revue et Ségolène Royal précise que si la gauche gagne en 2007 « les baisses d'impôts pour les plus riches seront annulées ». 607 000 ¤ serait le montant des impôts payés par Johnny Hallyday en Suisse en 2009[18].

En 1968 dans le film À tout casser, dont il chante le titre phare, on entend aussi la guitare de Jimmy Page (le futur guitariste de Led Zeppelin). Lors de son passage au Palais des sports de Paris en 1969, il est entouré du guitariste Mick Jones et du batteur Tommy Brown, alors que Jean-Claude Vannier dirige un orchestre de 17 musiciens. En 1971, il se produit au Palais des Sports de Paris du 21 septembre au 14 octobre, devant plus de 165 000 spectateurs. À ses côtés sur la scène Michel Polnareff l'accompagne au piano. En 1979, c'est le chanteur Gilbert Montagné qui, également au piano, joue avec lui sur la scène du Pavillon de Paris, alors que son fils David, 14 ans à l'époque, le rejoint sur scène à la batterie, le temps d'une chanson. Le reste de l'orchestre est tout simplement constitué des membres du groupe de hard rock progressif français Ange, qui ouvrent également pour lui sur cette tournée. Le guitariste Norbert « Nono » Krief jouera avec lui pendant une dizaine d'année comme soliste dans les années 1990 après la séparation de Trust. Parallèlement, il profite aussi des ambiances et des arrangeurs des studios américains de Nashville (1963) et de Memphis (1975).

Johnny Hallyday fera de nombreux duos : pas seulement avec son épouse Sylvie Vartan dans les années 60 et 70, mais également :

En studio avec des artistes comme Isabelle Boulay, Charles Aznavour, Joss Stone, Taj Mahal, Ministère A.M.E.R., Patrick Fiori, Sheila, Kathy Mattea, Montserrat Caballé, Little Richard, Don Everly, Eddy Mitchell, Hugues Aufray, Loquillo, Laura Pausini, Liza Minnelli, Vicky Leandros, Carl Perkins, Carmel, Vanessa Paradis, David Hallyday, Zucchero, Laura Pausini...etc.

Sur scène avec des artistes comme Lionel Richie, Tony Joe White, Emmylou Harris, Hugues Aufray, Sonia Lacen, Lara Fabian, Jenifer, Florent Pagny, Eddy Mitchell, Michel Sardou, Julien Clerc, David Hallyday, Pascal Obispo, Jean-Jacques Goldman, Jean Reno, Rita Mitsouko, Jean-Louis Aubert, Isabelle Boulay, Dave Stewart, Luther Allison, Paul Personne, France Gall, Sheila, Chimène Badi, Natasha St-Pier, Éric Lapointe, Patricia Kaas, Paul Anka, Renaud, Tanya St-Val, Bernard Lavilliers, Laurent Gerra, Patrick Bruel, Laura Pausini, Gérald De Palmas, Liza Minnelli, Véro


Sujet écrit par Musicgroove le lundi 29 novembre 2010 à 08:06

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